15 juin 2013
Gribleu
Aux bras portant
ces vains amers
ces nuits aliénées – mon pas solitaire –
Noyés perdus rendus
regarde la --
cette ombre évanescente
--mes volants effilés…—
Des vents sur la côtière
nous chevauchions la mer
de nos longs yeux de lavandières,
dis-moi, que reste-t-il…
à peine un brin de vert
au nu pin des collines,
--et ce chemin de ciel
le corsage avachi
d’un blanc tissant nos cendres.
-- dis-moi,
que reste-t-il.
--les lèvres bleues du monde ?--
celles qui tombent,
et tombent
et tombent,
en lents éraflements,
--ces ancres
noires,
--ces ancres
lourdes,
et puisqu’elles recouvrent
nos mains
de jais, d’ébat, carmin.
alors --
alors.
regarde-là –
cette omble évanescente
l’ombre de nos corps
--quelle voltige au pan des grés !
puisque nous somme déjà morts.
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